dimanche 23 février 2020

Nuisances sononores : un reportage de France 3 Normandie du 19/02/2020

Avec les éoliennes, la vie des habitants d'Echauffour tourne au cauchemar

Michel Lerouet connait des nuits beaucoup moins tranquilles depuis la mise en service de cinq éoliennes
Michel Lerouet connait des nuits beaucoup moins tranquilles depuis la mise en service de cinq éoliennes
Il souffle comme un vent de colère sur la commune d'Echauffour dans l'Orne. Depuis environs un an, cinq éoliennes ont été mise en service a quelques centaines de mettres du village, des éoliennes beaucoup plus bruyantes que prévu. 
"La nuit, il est devenu impossible de dormir les fenêtres ouvertes", raconte Michel Lerouet, "Ça a totalement modifié les réactions de mes animaux : j'ai un percheron qui est devenu plus ou moins nerveux, j'ai des poules qui ne pondent plus." Depuis le printemps dernier, la vie des habitants d'Echauffour dans l'Orne s'est considérablement dégradée. En cause, les cinq éoliennes mises en service par l'entreprise Voltalia. Et les bruits générés par leurs pales.

La question des nuisances sonores avait pourtant été soulevée de longue date par les opposants au projet, qui ont multiplé en amont les recours juridiques contre ce projet. Leurs craintes ont été confirmées lors de la mise en service puis par une étude acoustique financée par l'opérateur. Qui a contraint celui-ci a bridé la semaine dernière ses machines. Mais le problème demeure. "Nous, on demande juste que les éoliennes soient bridées avec les normes qui doivent être acceptables", indique Eric Gervais, membre de l'Association pour la protection du patrimoine du pays d'Ouche, "Là, on est loin de l'acceptable. Et loin des normes."

Du côté de la municipalité, on a aussi constaté des nuisances sonores ponctuelles mais dérangeantes Le maire se dit préoccupé et soucieux de trouver une solution en accord avec l'opérateur Voltalia. "On attend surtout que le projet respecte les émergences (ndlr : la différence entre le bruit ambiant et celui lié à une activité ou un équipement) qui sont exigées par la loi et c'est comme ça que le projet nous a été vendu", affirme Luc Ferret, le premier magistrat de la commune.

Si la situation ne s'améliore pas dans les prochains mois, la mairie pourrait demander une nouvelle étude d'impact. Les riverains ne désarment pas et continuent à se battre devant les tribunaux administratifs.

mercredi 19 février 2020

Elisabeth Borne dénonce « le développement anarchique » des éoliennes

Un article du  Monde du 18/02/2020 écrit par

Au Sénat, la ministre de la transition écologique et solidaire a durci le ton contre l’éolien terrestre, plaidant pour une meilleure répartition des parcs sur le territoire.

Des éoliennes, à Cagnicourt (Pas-de-Calais), près de Cambrai, le 22 mai 2019.
Des éoliennes, à Cagnicourt (Pas-de-Calais), près de Cambrai, le 22 mai 2019. PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS
Les termes sont choisis, mais l’inflexion est réelle. Invitée de la commission des affaires économiques du Sénat, mardi 18 février, la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, s’est livrée à une charge sévère contre « le développement anarchique » de l’éolien, en répondant à la sénatrice UDI de Côte-d’Or, Anne-Catherine Loisier.
« C’est vraiment un énorme sujet, je l’ai dit aux acteurs de la filière », a expliqué la ministre, en citant plusieurs exemples : « Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. Je ne comprends même pas comment on a pu arriver à ces situations. On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. »

lundi 17 février 2020

Le propagande du lobby éolien se déchaîne dans la presse écrite et audiovisuelle depuis le début de l'année.

Le lobby éolien France Energie Eolienne fait actuellement une campagne de communication qui vise à expliquer le manque d'acceptabilité sociale de l'éolien  par une soit-disante intoxication de la population par des clichés ou des fakenews. 

Cette communication mensongère présentée sous la forme d'un vrai-faux est reprise intégralement dans les médias sans le moindre souci d'en vérifier le bien-fondé.

Voici ce que l'on pouvait lire dans l'édition de Ouest-France  du dimanche Christelle GUIBERT ( on a tout de même des photos qui "démontent" bien  les contrevérités énoncées)

 VRAI/FAUX. La vérité sur les clichés qui collent aux éoliennes

La montée en puissance des énergies renouvelables bouscule les habitudes, modifie les paysages. Des vents contraires soufflent notamment sur l’éolien terrestre. Ils charrient aussi des fausses rumeurs sur cette énergie, qui s’avère pourtant la plus vertueuse en matière de respect de l’environnement. Les éoliennes terrestres massacreraient les oiseaux, rendraient les riverains malades, pour une production d’électrique décriée comme négligeable… Ce type de production d’énergie fait l’objet de fausses rumeurs, alors que leur développement est inscrit dans la nouvelle version de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Le point avec un vrai-faux.


Le parc éolien de Béganne, dans le Morbihan.
Le parc éolien de Béganne, dans le Morbihan. | THOMAS BRÉGARDIS, OUEST-FRANCE

samedi 1 février 2020

Un article de presse de Ghislain de Montalembert sur le massacre du paysage et du patrimoine provoqué par le foisonnement des éoliennes

Alors que Frédéric de Montalembert a le projet d'implanter une centrale de 16 éoliennes industrielles dans la forêt de La Pierre à 600m de son château, Ghislain de Montalembert écrit dans le Figaro Magazine du 24 janvier un article sans concession sur le massacre du paysage et du patrimoine provoqué par le foisonnement des éoliennes.