mercredi 30 janvier 2019

Les associations de défense du patrimoine attaquent les décrets favorables à l'éolien


Un article de Actu-environnement du 29/01/2019

Cinq associations de défense du patrimoine ont annoncé, lundi 28 janvier, qu'elles avaient déposé deux recours devant le Conseil d'Etat en vue de faire annuler les récents décrets visant à favoriser l'implantation des éoliennes.


Les textes visés sont le décret du 29 novembre 2018 qui vise à accélérer les contentieux portant sur les parcs éoliens et le décret du 24 décembre 2018 qui prévoit la suppression des enquêtes publiques dans le cadre d'une expérimentation portant sur la Bretagne et les Hauts de France.

"Ces textes d'exception - cumulant respectivement 95 % et 93 % d'avis défavorables du public - constituent en effet une régression historique du droit français de l'environnement protégeant les citoyens", estiment les associations. Celles-ci critiquent trois éléments en particulier : la suppression du double degré de juridiction, la réduction à 15 jours du délai d'étude des projets par l'administration et le remplacement des enquêtes publiques par une simple participation par voie électronique.

Voir l'article complet


lundi 28 janvier 2019

Une mission d'information à l'assemblée veut limiter les freins à l'implantation d'éoliennes transition énergétique"

 Un article sur le site de la chaîne parlementaire LCP du 18/01/2019 :

"L'énergie éolienne a vocation à constituer un des piliers du système électrique français", explique aux députés Stanislas Reizine, le sous-directeur du système électrique et des énergies renouvelables au ministère de la Transition écologique. La mission d'information parlementaire, dont l'objectif est de limiter les "freins à la transition énergétique", a débuté sa matinée, jeudi, en auditionnant également un représentant de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et de France énergie éolienne (une association des professionnels de l'énergie éolienne). Des personnalités unanimes pour défendre un secteur "d'avenir" qui embauche entre 14 et 17 000 emplois directs.

"Des Français au bord de la révolte"

Ce bel unanimisme bascule lorsque deux représentants de l'association anti-éoliennes la Fédération environnement durable prennent la parole. "D'un côté, vous avez une industrie qui prend le pouvoir sur la France et, de l'autre, je vois des Français qui sont saignés avec le prix de l'électricité, le prix des taxes, qui sont au bord de la révolte", lance Jean-Louis Butré. Une colère attisée par un décret du 29 novembre 2018 qui restreint le droit de recours des associations contre les nouvelles installations d'éoliennes. Or, ces projets font l'objet de recours dans près de 70% des cas...

Voir les videos des extraits de  l'audition de l'Ademe, de France Energie Eolienne (lobby éolien) et de la Fédération de l'environnement durable (association anti éolienne)

dimanche 20 janvier 2019

JPee sur un nouveau projet en site boisé dans la Sarthe

Le projet se situe sur les communes de Parcé sur Sarthe ( petite cité de caractère) et du Bailleul  dans le sud ouest de la Sarthe. La zone d'implantation est dans un espace boisé classé. Qu'à cela ne tienne, on va demander son déclassement dans le futur PLUI!!


Un article du Maine Libre du 16 janvier 2019



lundi 14 janvier 2019

Éoliennes en vallée du Loir : inquiétudes pour le paysage


Article de lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher publié le 26/12/2018 à 04:55 | Mis à jour le 26/12/2018 à 04:55

Cinq associations de préservation du patrimoine (*) ont adressé un courrier au préfet de région, exprimant leur « consternation » devant la décision de l’Udap (Unité départementale de l’architecture et du paysage) de Loir-et-Cher, favorable au projet éolien d’Epuisay.

« Depuis peu et sans que personne ne s’en soit ému, des éoliennes sont apparues dans le paysage de l’ensemble monumental et paysager de Trôo, écrivent également ces associations. Construites dans le département de la Sarthe, ces aérogénérateurs industriels sont désormais visibles à plus de 30 km depuis le coteau du Loir portant la collégiale et la butte cadastrale. » Les signataires demandent au préfet de Région « de tout mettre en œuvre pour interdire désormais toute dégradation supplémentaire du Vendômois, de la vallée du Loir et en particulier du grand paysage de Trôo ». Elles évoquent notamment un projet multidépartemental concernant Villedieu-le-Château, et « un gigantesque projet de 18 éoliennes » dans la Sarthe.

(*) La Demeure historique, Maisons paysannes de France, Patrimoine environnement, Rempart, Vieilles Maisons françaises, soutenues par le collectif Patrimoine et paysages 41.


Le «  gigantesque projet de 18 éoliennes » dont parle l'article est celui de la Forêt de la Pierre...

mardi 1 janvier 2019

Bonne année 2019

L'association Vent Des Bois vous adresse ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Bonne année 2019

Cela fait près de deux ans que ce blog vous fait partager la mobilisation de notre association , une mobilisation qui ne faiblira pas cette année puisque le promoteur JPEE devrait déposer le dossier de son projet éolien à la préfecture pour une instruction qui durera quelques mois.

La population de nos quatre communes  saura peut-être enfin le nombre , l'emplacement et la hauteur des aérogénérateurs prévus par ce projet inadapté et nocif pour nos territoires, dont le seul "intérêt" est l'enrichissement du propriétaire terrien et du groupe financier Nass dont JPEE est une filiale.

Rappelons que

1) La zone d'implantation prévue est intégralement située dans la forêt de La Pierre où les dégâts écologiques seraient considérables : déforestation , enfouissement de milliers de tonnes de béton armé , gros impact sur l'avifaune.

2) La zone d'implantation prévue est située sur la crête de collines boisées qui entourent nos villages : l'impact visuel serait très prégnant de jour comme de nuit ( avec le clignotement incessant du balisage lumineux).

3) La défiguration des paysages mettrait à mal l'attractivité de notre territoire dont les seuls atouts sont un patrimoine et une nature préservés.

4) Ce projet n'apporterait aucun emploi local et les retombées fiscales pour nos communes seraient minimes.