jeudi 28 novembre 2019

L'Allemagne veut instaurer un écart minimal de 1 000 mètres entre les éoliennes et les zones d'habitation

Article de lopinion.fr du 12/11/2019

L’Allemagne veut instaurer un écart minimal de 1 000 mètres entre les éoliennes et les zones d’habitation. D’après des fuites  dans la presse, le ministère de l’Economie veut mesurer cette distance à partir des terrains constructibles.Cette nouvelle règle risque de tuer la branche préviennent les défenseurs des énergies renouvelables.

Le secteur éolien allemand est en difficulté.

Le scénario catastrophe est devenu réalité pour l’éolien allemand. 


Le plus gros fabricant national de turbines, Enercon, a annoncé vendredi la suppression de 3 000 emplois, soit près du quart de ses effectifs. Fin septembre, son principal concurrent, le groupe danois Vestas, l’avait précédé avec un plan social de 500 postes, soit aussi environ 20 % de ses salariés en Allemagne. Les entreprises tirent les conséquences d’un marché morose. Avec seulement 507 MW installés entre janvier et fin septembre, le développement du secteur est au plus bas depuis vingt ans. L’agence pour l’énergie éolienne (FA Wind) table sur la mise en service de 1 000 MW maximum en fin d’année, très loin du plafond annuel de 2 800 MW alloués par le gouvernement.

La branche paie le prix de plaintes toujours plus nombreuses contre les projets éoliens. Les recours ont quasiment fait doubler le temps moyen de réalisation — qui s’établit désormais à 20,5 mois —, depuis 2014, d’après une récente étude de FA Wind. L’année 2019 a été particulièrement difficile car les initiatives citoyennes ont quasiment tout raflé lors des appels d’offres de 2017. Elles ne devaient pas rassembler toutes les autorisations, comme les acteurs commerciaux, pour présenter un dossier et se heurtent maintenant à des difficultés.

L'impact de l'éolien sur l'immobilier

Les promoteurs des parcs éoliens prétendent toujours que  l'installation d'éoliennes n'a pas d'impact sur l'immobilier en se référant toujours aux mêmes enquêtes faites dans le Nord Pas de Calais, en Belgique et aux Etats Unis.
La référence au bon sens ne suffisant pas , voici un document concret :


mercredi 20 novembre 2019

JPee a présenté la version définitive de son projet au conseil municipal de Coudrecieux



Interdit de parole pendant le conseil, le public a exprimé son opposition au projet à la fin de la séance.


Lors du conseil municipal de Coudrecieux du lundi 18 novembre, le promoteur JPee a présenté la version définitive de son projet éolien en forêt de La Pierre. Bien que l’information d’une telle présentation ait été bien peu diffusée auprès de la population (deux lignes dans la lettre d’information municipale déposée à l’épicerie), une quarantaine d’habitants se sont présentés à l’ouverture du conseil remplissant complètement la salle de la mairie. Le maire a précisé en préambule que seuls les conseillers municipaux auraient le droit de s’exprimer pendant la séance puis a laissé la parole au promoteur.
Peu d’éléments nouveaux par rapport à la version précédente du projet : 16 éoliennes Nordex N 117 d’une puissance de 3,6 MW, d’une hauteur de 165 m en bout de pale (diamètre du rotor : 117 m, hauteur du mât : 106 m). Il y en aurait 10 sur la commune de Coudrecieux et 6 sur celle de Montaillé. La puissance installée totale serait donc de 57,6 MW.
Lors de cette réunion, seuls quatre des quatorze élus municipaux se sont exprimés. Leurs questions ont porté sur le contrôle des machines après installation et sur les mesures compensatoires. JPee annonce 7 ha de déboisement (travaux compris). Il n’y aurait que 2 ha de reboisement local, le reste de la compensation prévue prendrait la forme « d’une compensation collective forestière par l’alimentation d’un fonds stratégique géré par l’état ». Les autres dommages à la biodiversité seraient « compensés » par la restauration de mares forestières et « d’îlots de senescence ».

samedi 9 novembre 2019

Lignes à haute tension, éoliennes : l'association Animaux sous tension, basée au Mans, porte plainte

Un reportage de France 3 Pays de La Loire
Par Olivier Quentin

© C.François France 3 Pays de la Loire
© C.François France 3 Pays de la Loire
L'association n'était plus active depuis quelques années mais elle a repris du service pour défendre les éleveurs qui voient leurs cheptels atteints de mystérieuses maladies. Les ondes électriques sont pointées du doigt.

L'Association Nationale Animaux Sous tension avait été créée en 1993. Faute de combattants, elle avait été par la suite mise en veille.
Depuis mars 2019, elle est réactivée et compte bien obtenir satisfaction dans les différents dossiers qu'elle défend via son avocat.

Basée dans la Sarthe, elle a commencé à rassembler tous les dossiers liés à des décès d'animaux d'élevage ou des pertes de production liées, selon elle, à la proximité d'installations électriques type transformateur ou ligne à haut tension.

"A l'heure actuelle, estime son trésorier Jean-Claude Olivier, nous avons une vingtaine de dossiers mais ce sont, en réalité, des centaines d'éleveurs en France qui sont impactés."

Une dizaine de cas concernent les Pays de la Loire dont cette ferme ou plusieurs centaines de vaches sont mortes depuis la mise en service du parc éolien de Nozay.
À Saint-Longis, près de Mamers, en Sarthe, un éleveur de lapins a perdu 200 000 bêtes. Il soupçonne une antenne relais d’être à l’origine de cette hécatombe.

mardi 5 novembre 2019

Éoliennes : vive le vent, vraiment ?

Une enquête journalistique très complète du journal La Montagne reprise par l'Echo Républicain ( Chartres) le 2 novembre 2019. Le reportage concerne le parc éolien du Chemin de La Ligue dans l'Allier qui a été racheté par le promoteur JPee...
https://www.lamontagne.fr/gf/CF_enquete-eoliennes/img/36597595.jpgfacebooktwittermail
En France, 8.000 éoliennes terrestres fournissent environ 6 % de l’électricité. L’énergie issue du vent est portée par un soutien massif de l’État, qui s’est fixé des objectifs de croissance élevés dans le cadre de la transition écologique. Mais sur le terrain, les résistances persistent. Tout comme les dérives du modèle de développement impulsé à l’échelle nationale, au début des années 2000. « Ici, ça pourrait être le paradis… » Depuis la terrasse de sa maison de Laprugne, dans l’Allier, Claude Scheffer balaie le paysage d’un regard désolé. Devant lui, les arbres se succèdent en rangs serrés, sur une pente abrupte, jusqu’à la ligne de crête toute proche. Là, à la jonction de la végétation et du ciel, se détachent les quatre mâts blancs qui tourmentent le retraité auvergnat. Quatre parmi les huit implantés depuis 2011 sur le chemin dit « de la Ligue », un sentier caillouteux qui serpente sur trois communes mitoyennes. « L’éolienne la plus proche est à 530 mètres d’ici (la distance minimale réglementaire est de 500 mètres, NDLR) », précise Claude Scheffer. Ce jour-là, pas un souffle ou presque, les pâles tournent au ralenti. Mais dès que le vent d’ouest se lève, « c’est infernal. On entend le bruit d’un avion non stop. Impossible, par exemple, de dormir les fenêtres ouvertes ».