Le rapport de
l'enquête publique sur le projet de PLUi des Vallées de la Braye et de l'Anille est paru sur le
site https://www.cc-vba.com/plui/ Cliquer ici
pour obtenir le rapport complet en pdf .
Dans son rapport, le commissaire enquêteur a relevé un certain nombre d'incohérences sur le zonage des forêts ( seule une partie du massif forestier de Vibraye est en zone naturelle protégée, la partie de la forêt de la Pierre située sur Montaillé ne l'est pas, permettant ainsi l'installation d'éoliennes ).
Compte tenu des nombreuses remarques et requêtes formulées sur les boisements et le
développement d’énergies renouvelables dans ces derniers, la comcom répond favorablement au souhait du commissaire enquêteur que cette question soit traitée lors d’une réunion avant l’approbation et qu’une réponse politique y
soit apportée.
Voici in extenso la page 93 du rapport du commissaire enquêteur :
L'implantation de cinq à huit éoliennes dans un bois, entre les communes de Saint-Germain-d'Arcé et de Villiers-au-Bouin, dans le sud de la Sarthe, provoque la colère de certains riverains. Ils ont monté une association pour défendre leur patrimoine naturel et leurs paysages.
"Ce qu'on a mis des siècles à construire, on le détruira avec un coup de bulldozer en deux semaines de temps." Emmanuel Jacquelin, premier adjoint au maire de La Chapelle-aux-Choux, est exaspéré par le projet de Total Quadran. Un parc éolien implanté dans les bois de la Frogerie, entre la commune sarthoise de Saint-Germain-d'Arcé et la commune tourangelle de Villiers-au-Bouin. Le promoteur pourrait monter cinq à huit éoliennes juste en face du haras de Franck Pellerot. L'ombre des pales des éoliennes pourraient compliquer l'entraînement de ses trotteurs sur sa piste."Si on a de l'ombre qui passe sur la piste, les chevaux vont sauter dessus ou vont faire demi-tour. On dit "avoir peur de son ombre" mais pour un cheval c'est vrai", explique l'entraîneur. "Une ombre qui bouge fait beaucoup plus peur qu'une ombre immobile."
Franck Pellerot est le vice-président de la toute récente association Défense de la nature, des paysages et du patrimoine de la vallée du Loir. Emmanuel Jacquelin, son trésorier.
L'écosystème du bois menacé
Au pied de chaque éolienne, 2.000 m² de végétation devront être rasés et des routes devront être aménagées pour acheminer les mâts et les pales. Elles devront faire au moins 4,5 mètres de large. "Un non sens écologique", selon Emmanuel Jacquelin. "C'est un massif d'environ 400 hectares qui va être mité par huit éoliennes qui peuvent monter jusqu'à 200 mètres." L'élu de La Chapelle-aux-Choux en est sûr : "Cela va détruire tout l'écosystème."
La nature est l'un des atouts touristiques de la Vallée du Loir. L'arrivée des éoliennes pourrait rebuter certains touristes, selon Xavier de Marnhac, adjoint au maire d'Aubigné Acan et secrétaire de Défense de la nature, des paysages et du patrimoine de la vallée du Loir. Une douzaine de gîtes donne sur le bois de la Frogerie dans ce secteur. "Cela va complètement dénaturer le cadre dans lequel ils sont installés", s'inquiète Xavier de Marnhac.