mardi 14 septembre 2021

Audition de Vent des Bois au conseil communautaire du Gesnois Bilurien

 Jeudi 9 septembre, le conseil communautaire du Gesnois Bilurien a auditionné successivement le promoteur éolien JPee sur son projet de 12 éoliennes industrielles en forêt de La Pierre et  notre association environnementale Vent des Bois qui lutte contre ce projet.

Rappelons que dans le premier arrêté de son projet de PLUi, la comcom avait décidé de protéger la forêt de toute implantation d'ICPE ( installations classées pour la protection de l'environnement) et donc de toute implantation d'éoliennes. Ce premier arrêté qui avait été suivi d'une enquête publique a été remis en cause par la nouvelle équipe élue en juin 2020 et une nouvelle enquête publique aura lieu an 2022 avec un nouveau projet.

Le promoteur fait le forcing pour que la forêt ne soit plus protégée dans le nouveau projet de PLUi .

Il  a envoyé à chaque élu communautaire un document qui relève plus du tract caricatural  par les contre-vérités et les affirmations sans justifications qu'il contient que d'une véritable information sur son projet. Il y nie même l'intérêt écologique de la forêt et l'impact visuel des éoliennes !

https://drive.google.com/file/d/1lYG-GfJkaC0HAlsIgpSt22E7uQX24k5d/view?usp=sharing

Nous  avons fait aux élus une réponse point par point avec des références sourcées.

https://drive.google.com/file/d/1w-TaRqpUHfN06_9pALLf7cMqKxSUrrXW/view?usp=sharing

dimanche 5 septembre 2021

Depuis l'installation, au printemps 2019, de cinq éoliennes à Echauffour (Orne), les plaintes des riverains ne cessent de s'accumuler.


Le site éolien d'Echauffour est très proche des habitations, sans doute trop proche

Le site éolien d’Echauffour est très proche des habitations, sans doute trop proche (©Le Réveil normand)
Le Réveil Normand

Au printemps 2019, cinq éoliennes construites et exploitées par Voltalia sont mises en service à Echauffour. Depuis, les plaintes des riverains ne cessent de s’accumuler comme l’a rapporté à plusieurs reprises Le Réveil normand.

Le 4 juillet, Fabien Ferreri, un des plus pugnaces représentants des habitants impactés, écrivait dans un mail :

Nous vivons un enfer : il est régulièrement impossible de dormir la nuit et de rester à l’extérieur la journée ».

Selon Philippe Toussaint, président des Vieilles maisons françaises, « Echauffour est l’archétype du scandale environnemental ».

Nouvelle étude acoustique

La première étude acoustique menée fin 2019 n’ayant pas donné les résultats escomptés, « la préfète a signé un arrêté de mise en demeure de Voltalia [l’exploitant des éoliennes, Ndlr] de se conformer à ses obligations et de mener une [nouvelle] étude acoustique », précise Gilles Armand, sous-préfet de Mortagne-au-Perche qui suit ce dossier de près depuis sa prise de fonction.

En attendant, lors de la réunion organisée le 15 juin 2020 en mairie d’Echauffour à la demande de la préfète, il a été demandé à l’exploitant de brider au maximum ses machines, durant la nuit. « On a accepté pour apaiser les tensions », reconnaît Clément Lainé, directeur du développement chez Voltalia. On a à cœur que notre parc soit intégré au mieux au territoire ».

Situation de blocage

L’étude acoustique devait commencer fin juin 2020 mais les riverains chez lesquels les mesures étaient prévues ayant refusé l’installation des micros, rien n’a encore été fait. « On est dans une situation de blocage », note le sous-préfet.

« On avait demandé à avoir le protocole de mesures car la première étude avait conclu qu’il n’y avait pas d’émergence [c’est-à-dire la différence entre le bruit ambiant et celui lié aux éoliennes, Ndlr] la journée, or c’est faux », explique Fabien Ferreri, chat échaudé craignant l’eau froide.

Le protocole nous est parvenu un jour avant la pose des micros. On l’a montré à notre expert acousticien qui nous a conseillé de demander des points complémentaires sinon, nous a dit-il, vous n’aurez jamais la possibilité de contrôler ce qu’ils font ».

Le problème est bien là.