Depuis près de treize ans, l’association pour la protection des paysages, la commune de la Perrière et une trentaine de riverains contestent ce projet porté par la Société Innovent et aujourd’hui réduit à trois éoliennes et un poste de livraison.
Les opposants avaient eu raison d’une première version du projet en décembre 2010.
La seconde avait été validée par la cour d’appel, après avoir été retoquée en première instance, obligeant le préfet à délivrer un nouveau permis de construire… encore contesté, dans ce bras de fer entre les parties.
Le 21 juin à l’audience, le rapporteur public avait pointé les lacunes de l’étude d’impact datée de 2005, et notamment sur l’effet du projet sur les chiroptères (chauves-souris).
Elle se bornait à préconiser « d’implanter les éoliennes à l’intérieur des parcelles vouées aux cultures intensives, moins propices à concentrer les proies des chauves-souris », et contenait un « biais méthodologique consistant à ne pas couvrir le cycle biologique des espèces ».
La société Innovent devra procéder au complément de l’étude d’impact, et le préfet de la Sarthe « la soumettre à l’information du public ».
La procédure de cette information – enquête publique classique ou simple communication – n’est pas précisée dans le jugement.
Les opposants avaient eu raison d’une première version du projet en décembre 2010.
La seconde avait été validée par la cour d’appel, après avoir été retoquée en première instance, obligeant le préfet à délivrer un nouveau permis de construire… encore contesté, dans ce bras de fer entre les parties.
Le 21 juin à l’audience, le rapporteur public avait pointé les lacunes de l’étude d’impact datée de 2005, et notamment sur l’effet du projet sur les chiroptères (chauves-souris).
Elle se bornait à préconiser « d’implanter les éoliennes à l’intérieur des parcelles vouées aux cultures intensives, moins propices à concentrer les proies des chauves-souris », et contenait un « biais méthodologique consistant à ne pas couvrir le cycle biologique des espèces ».
La société Innovent devra procéder au complément de l’étude d’impact, et le préfet de la Sarthe « la soumettre à l’information du public ».
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