mardi 1 octobre 2019

Semur-en-Vallon : Xavier de Vibraye se positionne contre le projet éolien

 Article du Maine Libre du 01/10/2019

Pour Xavier de Vibraye, ce projet qui serait lié à un risque de covisibilité entre les éoliennes et le château distants de 800 mètres, ferait tache dans le paysage semurois. 
Pour Xavier de Vibraye, ce projet qui serait lié à un risque de covisibilité entre les éoliennes et le château distants de 800 mètres, ferait tache dans le paysage semurois.



Propriétaire du château de Semur-en-Vallon, Xavier de Vibraye, avec son frère Louis, s’oppose de manière claire et argumentée au projet éolien.

Le projet éolien serait, pour eux, lié à un risque certain de covisiblité entre d’imposantes machines et une bâtisse qui a traversé les siècles. Xavier de Vibraye s’oppose à l’implantation de ce parc éolien menaçant ce paysage vallonné avec vue sur la forêt, face à ce château avec un corps central du XVe siècle. Un phénomène de covisibilité que le châtelain conteste âprement, preuves à l’appui.
Le Maine Libre : Comment avez-vous eu vent de ce projet ?
Xavier de Vibraye : « Par hasard, peu de temps après le décès de notre mère alors conseillère municipale en septembre 2016. Elle se serait opposée à toute construction de ce genre visible du village, et notamment du château. »
Êtes-vous contre l’éolien en général ?
« Je ne suis pas contre les énergies renouvelables, y compris les éoliennes. Il faut juste les installer sur des sites avec des vents suffisants pour une production rentable. Or, en visionnant une émission sur les constructeurs de l’extrême américains dans l’impossibilité de construire des éoliennes avec un vent supérieur à 40 km/h entraînant des pénalités par jour de retard de construction, j’ai découvert que pour avoir un peu de vent en un temps record, il suffisait donc de construire les éoliennes le plus haut possible comme dans la forêt de la Pierre, bien que située dans une zone défavorable en termes de force du vent. »
Y a-t-il d’autres raisons ?
« La déforestation, les retombées financières pour les collectivités trop floues, notamment en cas de production insuffisante, voire nulle, le problème de covisibilité, etc. »
Êtes-vous d’accord avec la décision finale ?
« La Caisse des dépôts et consignations est actionnaire à hauteur de 49 % de 200 MW de centrales éoliennes et solaires détenues JPee. Mais, si on veut agir contre le projet, comment l’État pourrait avoir assez de recul en tant que financeur et décideur ? L’État ne peut donc pas raisonner de façon objective sur le projet. »
Comment protestez-vous ?
« Lors des journées du patrimoine, en guise de protestation, j’ai décidé à la dernière minute de ne pas autoriser le public à accéder aux jardins du château. Par ailleurs j’ai apposé une banderole. »

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